Karl-Thomas Neumann, le patron d'Opel :

« L’avenir des objectifs de CO2 après 2020 est un sujet clé pour toute l’industrie automobile. Opel veut engager un large débat impartial.»

Il a donc demandé en se basant sur les études scientifiques du Massichussetts Institute of Technology un modèle basé sur des limites raisonnables de consommation de flottes, prenant en compte d’autres facteurs comme l’intégration d’un système de quotas d’émissions européennes.


Une telle approche est fondée sur les résultats scientifiques d'une étude du prestigieux Massachusetts Institute of Technology qui révèle les avantages et les inconvénients des systèmes actuels. Les scientifiques ont montré que la législation actuelle, qui ne prend en compte que les limites d’émissions des voitures neuves, est peu efficace. Selon Mr Neumann, la législation ne prend en compte que les voitures neuves et ignore l’essentiel des émissions effectives de CO2. De plus, il rappelle que l’industrie automobile est traitée de manière beaucoup plus rigoureuse que les autres industries.


Des alternatives ont été évoquées par le Centre européen de recherche économique (ZEW) de Mannheim et le professeur Andreas Löschel de l’Université de Münster :

« Le système d’échange des quotas d’émissions semble tout particulièrement représenter une solution viable. Ce régime d’échange a déjà été appliqué aux centrales électriques et aux industries grosses consommatrices d’énergie – pourquoi ne pas l’utiliser dans le secteur des transports ? »

John Reilly du MIT a expliqué qu'un tel système de quotas pour le secteur des transports permettrait à l’économie européenne de gagner entre 25 et 60 milliards d’euros chaque année.