Rien n'est acquis dans le domaine de la fiabilité. Le vainqueur d'une année peut déchanter l'année suivante en raison de problèmes électroniques ou d'une conception mal étudiée.

Ainsi, comme nous avons pu le constater sur le Top 10, les marques japonaises s'affirment progressivement comme LES expertes en matière de fiabilité. De trois victoires l'année dernière, les firmes nippones l'emportent aujourd'hui dans 4 catégories. Elles sont également présentes sur 5 des 7 podiums et occupent 9 accessits sur les 21 possibles. Dans ces deux derniers critères, le Japon domine mais bizarrement moins qu'en 2004. Toutefois, leur montée en puissance ne cesse de se confirmer d'année en année.

Pour le reste, égalité entre les autres nations (USA, France et Allemagne) qui remportent respectivement chacun une victoire. Situation préoccupante pour les marques germaniques qui perdent deux victoires mais conservent leur mainmise sur le segment des sportives avec une victoire de Mercedes. Elles pourront toutefois se consoler avec leur présence sur 3 podiums... La qualité allemande n'est plus ce qu'elle était et cela commence à se voir...

Statut-quo au niveau tricolore puisque les constructeurs français gardent toujours leur seule victoire qui est détenue par Citroën. Rien de nouveau du côté de Peugeot ou de Renault toujours aux abonnés absents.

Enfin, le classement 2005 de l'UTAC fait apparaître des petites nouveautés avec les entrées remarquées de l'Amérique du Nord qui obtient une 1ere place grâce à Chrysler. On retiendra également les bonnes prestations de l'Angleterre et de la Corée du Sud qui s'imposent sur certains podiums grâce respectivement à la 3e position de Jaguar (catégorie routière) et la seconde de Hyundai (catégorie 4x4).


Comment avons-nous procédé?

En 2005, près de 18,6 millions de contrôles dont près de 16 millions de visites initiales ont été réalisées dont 13,92 millions de véhicules particuliers. Sur l'ensemble de ces véhicules, près de 20 % ne réussissent pas leur passage au contrôle technique1. Considérés comme non-conformes voir même potentiellement dangereux, ils sont donc condamnés à la contre-visite c'est à dire à un deuxième examen devait être effectué dans un délai de 2 mois.

Durant ce laps de temps, le propriétaire est obligé de faire réparer son véhicule avant de le présenter une seconde fois au contrôle. Toutes les statistiques concernant le contrôle technique sont collectées chaque année par l'UTAC qui répertorie les pourcentages d'échec de toutes les marques, modèle par modèle. Près de 500 véhicules de tous les âges sont concernés. Le classement que nous vous présentons est donc tiré de ces chiffres officiels.

Nos calculs prennent majoritairement en compte le 1er contrôle technique, c'est-à-dire pour des véhicules de moins de 5 ans. Dans ce cas, les motifs de contre-visite sont principalement dus à des soucis de fiabilité. Pour les modèles de 6 à 9 ans signalés par le symbole*, la contre-visite concerne à la fois la fiabilité mais aussi la qualité de l'entretien. Enfin, tous les véhicules de 10 ans et plus sont indiqués par le symbole**. Les raisons de contre-visite portent majoritairement sur un mauvais entretien.

1 Nous vous rappelons que le contrôle technique est obligatoire depuis le 1er janvier 1992. Il concerne tous les véhicules de moins de 3,5 tonnes qui doivent s'y soumettre dans les six mois précédant le quatrième anniversaire de leur date de première mise en circulation. Cette vérification s'effectue ensuite tous les deux ans. L'obtention de ce document est également obligatoire pour la vente d'un véhicule en occasion. Dans ce cas, le contrôle doit être âgés de moins de 6 mois.

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