Au Canada, les transports en commun font parler d'eux ces derniers mois. Cette solution alternative à la voiture personnelle a même fait l'objet d'un sondage : l'Association canadienne du transport urbain (ACTU) et la Fédération canadienne des municipalités (FCM) l'ont commandé au Strategic Counsel.
Cette enquête a révélé qu'un Canadien sur cinq prévoit d'utiliser les transports en commun (métro, autobus ou train) : dans un contexte de crise économique, de baisse du pouvoir d'achat et dans la perspective d'une augmentation du prix de l'essence, ils se disent prêts à délaisser leur auto pour adopter ce moyen de transport.
La FCM souligne que le Canada doit investir plus d'argent dans les transports en commun : il faudrait notamment plus d'autobus et de trains afin de répondre à la demande croissante. Son président Jean Perrault explique : "Les Canadiens en sont à un tournant. L'essence est hors de prix, et ils sont prêts à considérer les transports en commun. Le problème est que la plupart des réseaux de transports urbains fonctionnent déjà à pleine capacité." Steve New, le président de l'ACTU, ajoute : "Les responsables des systèmes de transports en commun se réjouissent d’une augmentation du nombre d’usagers, mais sans des investissements supplémentaires, les systèmes ne pourront répondre à la demande."
Pour le gouvernement canadien, c'est une occasion d'aider les habitants à passer de leur voiture aux transports en commun en augmentant la flotte d'autobus et en proposant de meilleurs services de train : le Canada a besoin d'une solide stratégie nationale sur les transports urbains. Le message est passé !















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