Les routes françaises sont connues à travers le monde pour ses longs rubans bitumeux serpentant entre deux belles rangées d'arbres. Pourtant, depuis les années 90, le mort d'ordre est d'abattre ces bordures végétales, à qui on devait à l'époque entre 8,5% et 9% des tués sur la route. Pourtant aujourd'hui, avec beaucoup moins d'arbres le long des routes, on estime le pourcentage à 11%, soit environ 500 décès... Moins d'arbres donc, mais plus de tués. Le problème viendrait-il une fois de plus du comportement du conducteur français et non de ce qui l'entoure ?
Ailleurs, on a même déterminé que les arbres étaient une solution contre la vitesse excessive plus efficace que les radars. En Grande-Bretagne par exemple, qui a toujours une longueur d'avance dans le domaine par rapport au reste du monde, l'heure n'est pas à les couper, mais plutôt à en planter à l'entrée des villes et villages. Outre-manche, des études ont démontré que par un effet d'optique donnant l'impression que la route se resserre lorsqu'elle est bordée d'arbres, les conducteurs réduiraient instinctivement leur vitesse de 3 à 5 km/h.
Aujourd'hui, la Sécurité Routière française a pris conscience de l'inutilité de l'abattage systématique des arbres au bord des routes en arrêtant cette campagne. Mais cela ne mènera tout de même pas à un replantage et ce pour deux raisons : il a été démontré que des bandes transversales sur le goudron ont le même effet visuel que des rangées d'arbres et ces dernières ne génèrent aucun revenu.
Source : Le Figaro via 20 minutes
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