A vouloir tirer à tout va sur le moteur à carburant lourd, les écologistes se sont fait un ennemi avec le diesel, et si la précédente proposition paraissait clairement impossible à mettre en place en France (nous le rappelons, les sénateurs écologistes voulaient taxer le véhicule diesel neuf avec une revalorisation de la taxe chaque année), cette fois, les sénateurs y ont mis un peu plus les formes en montant un dossier qui paraît, à première réflexion, plus intéressant. En effet, les sénateurs écologistes présenteront demain devant le Sénat un projet visant à inclure dans le calcul du malus les particules fines et les oxydes d'azote.


Une idée au premier abord intéressante mais qui est finalement nettement moins convaincante lorsque l'on se penche un peu sur la situation actuelle. Si les ingénieurs ont fait de gros progrès pour limiter les émissions de particules et d'oxyde d'azote des diesels (avec des moteurs répondant à la norme Euro 6 qui sont plus « propres » que jamais), le moteur essence à injection directe serait lui aussi largement concerné par un tel malus puisque selon certaines études, il émettrait plus de particules fines et autres NOx que les diesels. Les écologistes veulent donc toujours tirer à grosses cartouches sur le diesel, mais à vouloir utiliser de trop grosses munitions, c'est sur l'ensemble des moteurs actuellement vendus sur les autos neuves qu'ils vont tirer.


Via Autoactu.com