Les Français choisissent de moins en moins le diesel lors de l'achat d'un véhicule neuf, c'est aujourd'hui un fait une nouvelle fois avéré lors du mois de novembre où la part du diesel est encore une fois en chute. Et comme le confirme Patrick Blain, président du CCFA, l'Etat français n'a même pas besoin de changer la fiscalité du diesel puisque les normes environnementales se chargent de maltraiter la popularité de cette motorisation.


En novembre, alors que le marché français baissait de 4,4 %, les ventes de véhicules diesel chutaient, elles, de 12,5 %. Au final, la part des diesel en France était de 64,2 % dans la commercialisation d'autos neuves, soit tout de même 6 % de moins qu'en novembre 2012. La baisse a été continue tout au long de l'année et n'est apparemment pas près de s'arrêter. En revanche, maintenant que les études tendent à prouver que les moteurs essence à injection directe rejettent plus de particules que les diesel, il ne faudrait pas que la loi s'attaque à ce problème trop rapidement sans quoi les clients pourraient ne plus savoir où donner de la tête.


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