Le prix des voitures neuves a grimpé de 24 % en 4 ans !
C’est un constat que beaucoup d’automobiles se font, les voitures neuves sont de plus en plus chères. Et Malheureusement, ce n’est pas qu’une impression. Une récente étude vient de révéler la hausse a atteint 24 % en l’espace de quatre ans. Tout simplement incroyable.

Entre 2020 et 2024, les prix catalogue des véhicules neufs achetés en France ont bondi de 6 800 euros TTC, soit une progression de 24 %. En clair, le prix moyen d’un véhicule neuf est ainsi passé de 28 107 euros en 2020 à 34 872 euros en 2024. Le constat est clair. Pas étonnant que les français aient de plus en plus de mal à acheter des voitures neuves.
Forcément, cela a des répercussions sur toute la filière, comme on peut également le voir avec un marché du neuf qui a tendance à s’écrouler, que ce soit en France, mais également en Europe. Et les premières victimes sont les particuliers, notamment les classes populaires et moyennes qui ne représentent plus que 31 % des acheteurs, contre 43 % en 2019. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette situation.
De multiples raisons avec un effet boule de neige
En mai dernier, une étude menée par l’Institut Mobilités en transition (IMT) a éclairé ce phénomène, en hiérarchisant les causes de la flambée en France. Il y a eu d’abord l’effet de la pandémie de Covid. Lors de cette période, la production de véhicules a été inférieure à la demande, ce qui a fait grimper les prix fortement et gonflé les marges des constructeurs. Mais le retour à la normale n’a ramené ni les volumes ni les tarifs antérieurs.
Ensuite, il y a eu aussi l’inflation des matières premières (acier, cuivre, aluminium, plastique) et la hausse des cours de l’énergie, qui ont évidemment pesé : les équipementiers puis les constructeurs ont répercuté ces augmentations de coûts sur les prix de vente (impact de 6 % sur les 24 %). Mais les constructeurs ont aussi joué sur la montée en gamme et la volonté de réaliser des marges confortables. Ces deux critères représentent plus de la moitié de l’augmentation des prix de transaction (12 % sur les 24 % agrégés) observée en France. Plusieurs marques ont joué cette carte : Fiat (+ 53 % de hausse), Dacia (+ 44 %), Skoda (+ 21 %), Opel (+ 27 %). D’autres ont flambé moins fortement : Peugeot (+ 17 %) ; Volkswagen (+ 18 %) ; Citroën (+ 18 %) ; Toyota (+ 19 %), selon cet institut.
Enfin, les prix ont été tirés vers le haut par le mouvement d’électrification (impact de 6 % sur les 24 %). La part prise par les modèles électriques et hybrides, beaucoup plus chers, a progressé dans les ventes, suite à la mise en place des normes Cafe (Corporate Average Fuel Economy) en 2020.
De nombreuses interrogations pour l’avenir
Aujourd’hui, même si les constructeurs réfutent en partie leurs responsabilités, ils sont conscients que la situation est critique, car cela pourrait avoir des conséquences sur l’emploi avec possiblement des fermetures d’usine. Les marques tentent de réagir, d’où l’idée de concevoir des voitures peu coûteuses (env 15 000 €) à l’image de ce que pourrait être la version définitive du Dacia Hipster.














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