"Promotion de la protection de l'environnement, contribution à une meilleure société, préservation de l'harmonie avec la nature" : tels sont les principes du constructeur Mazda en matière d'écologie. En 1992, il a lancé une charte. Celle-ci a été enrichie en 2005. Elle a alors été baptisée "La Charte Mazda pour l'environnement global". Voici les mesures phares de cette charte :

  • création des technologies et des produits respectueux de l'environnement. L'Eco Mark Mazda est née de cette ambition pour distinguer les voitures équipées de technologies environnementales, tels que les moteurs rotatifs à hydrogène.
  • utilisation avec parcimonie de l'énergie et des ressources de la terre. Prendre en compte les considérations environnementales en gérant l'entreprise.
  • protéger l'environnement, main dans la main avec les communautés locales et la société dans son ensemble.

Les résultats et objectifs de Mazda

Voici quelques-unes de ses réussites récentes et des objectifs sur lesquels il s'est engagé :

  • développement de combustibles propres. En 2003, le constructeur a mis au point le moteur Mazda RX-8 RE à hydrogène. Il reçoit un système d'alimentation double pouvant alterner entre essence et hydrogène. En 2001, il a créé un véhicule électrique équipé de piles à combustible, la Premacy FC-EV.
  • recyclage de ses voitures. Dès 2015, ses véhicules seront recyclables à 95 %. Depuis 2002, ils le sont déjà à 90 %. Par exemple, Mazda a commencé à utiliser en 2005 une technologie exclusive pour convertir les anciens pare-chocs en pare-chocs neufs en éliminant les anciennes résines.
  • réduction des émissions de CO2. D'ici 2010, Mazda aura réduit de 10 % son niveau d'émissions de CO2 de 1990. En 2005, la baisse a atteint déjà 5 %.
  • purification des émissions d'échappement. En 2005, 90 % de ses voitures qualifiées pour la certification SU-LEV (niveau de réduction 75 %, normes d'émissions d'échappement 2005).
  • réduction du recours au plomb. Depuis 2002, il a réduit des deux tiers son utilisation du plomb par rapport à 1996.
  • réduction de la quantité des déchets de production allant directement en décharge. Dès 2002, ses installations au Japon avaient atteint un taux de 0 %. Les efforts se poursuivent partout dans le monde. En 2005, ses déchets destinés à la décharge représentaient moins de 1 % de ceux de 1990.

Enfin Mazda explique comment les véhicules en "fin de vie" ont un nouveau départ :

"Que se passe-t-il lorsqu'une voiture atteint la fatidique "ligne d'arrivée" ? Vous imaginez des broyeurs énormes et des montagnes de tôles rouillées ? Vous êtes loin de la réalité. Mazda s'est engagé à reprendre les véhicules commercialisés et à les traiter de manière respectueuse pour l'environnement lorsqu'ils atteignent le terme de leur existence. Lorsque cela s'avère possible, nous réutilisons les matériaux au lieu de nous en débarrasser. L'objectif pour 2015 : recycler et réutiliser 95 % d'une voiture (en poids). Comment ça marche ? Les conditions d'une reprise gratuite :

  • la voiture doit être remise à l'une de nos installations de reprise gratuite agréées.
  • elle doit être complète, comporter les composants essentiels notamment le moteur, la transmission, la carrosserie, les roues et le pot catalytique (le cas échéant).
  • elle ne doit pas contenir d'autres déchets (ordures ménagères ou de jardinage, pneus supplémentaires, etc.).

Tout d'abord, nous décontaminons consciencieusement la voiture. Ceci implique :

  • vidange de tous les fluides
  • dépose de la batterie et des pneus
  • neutralisation des systèmes d'airbags

Toutes les pièces commercialisables sont retirées et vendues. Sur un site de déchiquetage, le véhicule est ensuite broyé et des techniques de séparation permettent de récupérer les parties métalliques pour les recycler en métaux ferreux ou non. Les matières restantes, connues sous le nom de résidus de déchiquetage, peuvent être traitées dans des sites de milieu dense pour extraire toutes les pièces métalliques ou non. Le rebut est encore trié et destiné à diverses applications. Le verre récupéré peut ainsi servir en le mêlant à de la pierre pour la réalisation de routes et de revêtements routiers. C'est uniquement une fois ces processus terminés que le résidu final abouti à la décharge (généralement moins de 20 % du poids d'origine du véhicule)".