Tout était pourtant bien parti : un bail signé en septembre 2014 pour 900 m2 de bureaux et 900.000 € de travaux accomplis, le tout pour recevoir un centre d'expertise européen d'ingénieurs et de techniciens chargés d'analyser les données recueillies auprès de flottes de poids lourds : type de conduite, trajet choisi, charge, usage des pneus, tout aurait été passé au crible en Indre et Loire. Un programme ambitieux qui occupe déjà un commando de dix personnes au siège du manufacturier à Clermont-Ferrand. Un format qui perdurera, les Auvergnats regrettent en effet que la crise dans le transport ne leur offre pas la chance de commercialiser efficacement ces solutions.
40 emplois était promis l'année du lancement de l'entité et 200 d'ici à 2019. Et maintenant ? Michelin ne laisse pas tomber. Le tricolore s'est engagé à créer les 706 emplois perdus il y a deux ans à Joué-les-Tours et y consacre un budget de plus de 4 millions d'euros. 336 créations sont finalisées à fin juin, et 366 le seront fin septembre. 50 % des ex-salariés ont trouvé un emploi grâce aux ateliers de transition professionnelle. Via la filiale Michelin Développement, les Clermontois contribuent à 150 créations supplémentaires à travers des prêts participatifs, des subventions aux emplois et autres aides techniques.
« C'est exactement le nombre d'emplois qui étaient prévus pour Michelin Solutions, » a précisé Rémi de Verdilhac, directeur France dans les colonnes de la Nouvelle République. « Et puis, nous investissons 22 millions d'euros dans la restructuration de l'usine de Joué-lès-Tours. Les démolitions et les opérations de dépollution sont engagées, » a-t-il ajouté.














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