Il est vingt-deux heures, et pour ce dernier rendez-vous de la semaine, chicanons bien chicanons fort.


Dès lundi midi, dans le journal de 13h de France Inter, Nicolas Hulot, probable futur candidat à la candidature aux présidentielles chez les Verts, déclarait, d’un trait : « On ne peut pas mettre le sort de l’humanité dans une vulgaire et tragique roulette russe » à propos du nucléaire évidemment.


Cette petite phrase passa comme une lettre à la poste au milieu de l’interview réalisée par téléphone. Moi, elle me figea d’abord, me révolta dans la foulée. A donner des leçons sur tout et sur rien, on peut en venir à associer « vulgaire » et « russe ». Quel exemple de générosité, d’ouverture sur le monde, et notamment d’ouverture sur la (grandiose) culture russe – toute culture est respectable . Ce n’est pas en qualifiant la roulette russe de « vulgaire et tragique » que le débat de fond autant que de forme sur le nucléaire avancera.


Sur ce, chicanons sec.