Peu emballé avant sa 1re apparition en 1998, Franck Montagny fait maintenant partie des inconditionnels des 24 Heures du Mans. Pour sa 10e participation, le Français sera associé à ses compatriotes Stéphane Sarrazin et Nicolas Minassian.
Contrairement à l'immense majorité des pistards, le pilote Peugeot n'était franchement pas enthousiaste au moment de disputer ses premières 24 Heures du Mans. « J'étais à la Filière quand Henri Pescarolo m'a invité à participer aux 24 Heures avec lui dans la Courage C36. Mon ami Steeve Chevalier, qui est fan de cette course, m'avait dit: ''Tu vas voir, faire Le Mans c'est génial.'' Je lui ai répondu: ''Ouais super, une course de vieux...''Ce n'était vraiment pas une légende pour moi! Mais quand je me suis retrouvé au départ, c'était tout autre chose. »
Franck Montagny, ne veut pas se laisser happer par l'enjeu que représente la course mancelle: «Il ne faut pas se mettre dans une position où on se retrouve paralysé lorsque l'évènement arrive parce qu'on y pense constamment depuis un an.» Une solution pour échapper à la pression : se mettre dans sa bulle. «On essaye de se créer une petite cellule de travail avec les trois pilotes, les ingénieurs et les mécaniciens pour rester concentré à 100% sur ce que l'on fait.»
Deux fois 2e et une fois 3e au Mans, Franck Montagny évite de trop penser à la victoire: «J'essaye d'évacuer cette idée. Car [y penser en permanence], ça peut vite devenir un cauchemar alors qu'il faut que ça reste un rêve.»
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