Caradisiac : On sait l’importance de la production automobile en France avec quelque 730.000 emplois directs et indirects (selon le ministère de l’Industrie). Au début des années 2000, on pensait que les délocalisations ne concerneraient que les sites de production, pas la conception et la recherche. Ce n’est plus vraiment le cas… Que proposez-vous pour lutter contre les délocalisations en général, si tant est que vous souhaitez ou pensez pouvoir les limiter ?

Nicolas Sarkozy,: J’ai pris des mesures fortes pour protéger l’industrie française, comme le développement du crédit impôt recherche, la suppression de la taxe professionnelle, le développement des pôles de compétitivité ou bien encore la TVA anti-délocalisation. S’agissant en particulier de l’automobile, je considère que nous avons tout simplement sauvé le secteur en mettant en place une prime à la casse au plus fort de la crise et en prêtant des fonds de l'État aux constructeurs en contrepartie d’un engagement de ne fermer aucune usine.

Pour préparer la suite, j’ai souhaité que soit réservée à l’industrie automobile une enveloppe de 750 millions d’euros pour stimuler la recherche - développement sur le « véhicule du futur » dans le cadre des Investissements d’Avenir.

De manière générale, je pense que nous devons protéger l’industrie française. Cela doit être notre priorité. Comment ? En baissant le coût du travail ; en développant l’investissement, l’innovation, la formation et la recherche ; en encourageant la production en Europe par la réservation des marchés publics européens aux entreprises européennes ; en prenant des mesures de dissuasion des délocalisations telles que l’impôt minimal sur les grands groupes et l’interdiction de déduire de l’impôt sur les bénéfices des entreprises les dépenses de délocalisations.

 

Sur l'industrie automobile, les réponses complètes de :

François Bayrou (MoDem)

Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République)

François Hollande* (PS)

Jean-Luc Mélenchon** (Front de gauche)

Philippe Poutou (NPA)


Sur la Sécurité routière, les réponses complètes de :

François Bayrou (MoDem)

Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République)

François Hollande* (PS)

Jean-Luc Mélenchon** (Front de gauche)

Philippe Poutou (NPA)

Nicolas Sarkozy (UMP)


Sur l'augmentation des prix des péages autoroutiers, les réponses complètes de :

François Bayrou (MoDem)

Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République)

François Hollande* (PS)

Jean-Luc Mélenchon** (Front de gauche)

Philippe Poutou (NPA)

Nicolas Sarkozy (UMP)


Sur l'envolée des prix des carburants, les réponses complètes de :

François Bayrou (MoDem)

Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République)

François Hollande* (PS)

Jean-Luc Mélenchon** (Front de gauche)

Philippe Poutou (NPA)

Nicolas Sarkozy (UMP)


Sur le développement durable, les réponses complètes de :

François Bayrou (MoDem)

Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République)

François Hollande* (PS)

Jean-Luc Mélenchon** (Front de gauche)

Philippe Poutou (NPA)

Nicolas Sarkozy (UMP)


Sur ce que pensent personnellement les candidats de la voiture, les réponses complètes de :

François Bayrou (MoDem)

Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République)

François Hollande* (PS)

Jean-Luc Mélenchon** (Front de gauche)

Philippe Poutou (NPA)

Nicolas Sarkozy (UMP)


*Du côté de François Hollande, c'est Roland Ries, chef du Pôle Transport, qui a été chargé de nous répondre. Mais nos questions étaient bien dirigées à l'attention de Monsieur Hollande. Caradisiac considère donc que les réponses apportées sont en adéquation avec la politique que le candidat PS envisage de mener en cas d'élection le 6 mai prochain.

 

**Du côté de Jean-Luc Mélenchon, c'est Pascale Le Néouannic, animatrice du Front de Gauche chargée des transports qui a été missionnée pour nous répondre. Mais nos questions étaient également bien dirigées à l'adresse de Monsieur Mélenchon. Caradisiac considère donc que les réponses apportées sont en adéquation avec la politique que le candidat à la Présidentielle envisage de mener en cas d'élection le 6 mai prochain.