Vous aviez déjà vu la bleue en photo, voici la verte (Zagato dit 'Or') qui s'exposait à Genève. Si vous aviez lu le dossier de presse paru il y a peu vous savez que la Diatto Ottovù est double.

La circonspection qui était de mise en regard des photos présentées reste valable une fois la moquette épaisse du stand Zagato foulée. Le gabarit est certes généreux mais le dessin ramène invariablement aux volumes d'un coupé Fiat qui, tout excellent qu'il fut, ne permet pas de valoriser une auto qui se veut prestigieuse.

L'auto va à contre-courant des tendances actuelles puisque ses courbes souples et son absence d'angles vifs nous laissent comme une impression de mollesse dans le regard. Comme à chaque fois que cela arrive, on se demande toujours si le créateur précède une tendance ou s'il s'est planté dans un dessin dépassé avant sa sortie ! Tout est histoire de patience en fait...

L'intérieur très bien fini démontre que l'auto est fonctionnelle et destinée à être utilisée mais nous ne connaissons pas encore la base châssis sur laquelle a travaillé Zagato pour réaliser cette Diatto Ottovù.

Le moteur est un V8 Ford revu par Roush développant plus de 500 cv.