L'année 2014 chez PSA sera à placer sous le signe de l'arrivée d'un nouveau patron en la personne de Carlos Tavares. L'homme est dans la fosse du Lion depuis déjà la fin de l'année dernière. L'occasion de faire les évaluations et d'assumer l'immersion au sein d'un groupe à organiser pour mieux optimiser ses moyens reconnus.


Ceci dit, les grandes décisions devront encore attendre l'issue des négociations avec un Chinois Dongfeng qui n'a pas été pour rien dans le toilettage du sommet du constructeur tricolore. Et le paradoxe veut que celui qui héritera de cette situation n'est pas celui qui mène le dossier puisque c'est Philippe Varin, soit le partant, qui en a la charge.


Venu de Renault, Carlos Tavares aura à cœur de se pencher sur la compétitivité de ses troupes en les rendant non seulement moins dépendantes d'un marché européen exsangue mais aussi en les libérant d'une dette corrosive estimée à quatre milliards d'euros. Les pays émergents seront donc la cible tandis qu'entre Peugeot et Citroën, il faudra parler de positionnement des gammes sans nuire à l'élan donné par un greffon DS à succès.


Du point de vue social, les enjeux ne seront pas moindre avec des lignes de production à Sochaux et à Mulhouse à évaluer. Enfin, il faudra s'affirmer encore un peu plus sur un juteux marché chinois. Autant de chantiers colossaux mais à la portée du trigramme PSA.