Depuis le 1er août 2012, la grille des bonus a été remaniée pour les véhicules dits « propres ». Vous bénéficiez dorénavant à l'achat d'un bonus de 7 000 € (limité à 30 % du prix d'achat) au lieu de 5 000 € précédemment pour l'achat d'un véhicule électrique émettant moins de 51 g/km de CO2, de 4 500 € au lieu de 3 500 € pour un véhicule plug-in hybride aux émissions comprises entre 51 et 60 g/km et de 4 000 € (limité à 10 % du prix d'achat) au lieu 2 000 € pour un hybride à moins de 110 g/km.

Une part de marché multipliée par 4 en un an

Il n'en fallait pas plus pour doper les ventes de cette catégorie et les résultats se font déjà sentir : si la part de marché cumulée des électriques et hybrides ne représentait que 0,72 % du marché en octobre 2011, elle a atteint le mois dernier un nouveau record à 2,8 %. En décomposant ce dernier chiffre, les hybrides sont à 2,33 % (contre 0,6 % l'année dernière) et le groupe Toyota s'y taille la part du lion avec 60 % des ventes (53 % pour Toyota et 7 % pour Lexus) grâce à la Yaris suivie de la Prius. Derrière, PSA s'adjuge un tiers des ventes, à 35 % exactement, et ne laisse que quelques miettes aux autres.

Du côté des électriques qui représentent désormais 0,47 % du marché des particuliers, la moitié (47 %) est accaparée par la Peugeot iOn et la Citroën C-Zéro, qui ont cette année revu leur prix largement à la baisse à 29 500 € au lieu de 35 350 €, et même à 21 300 € si l'on choisit de louer les batteries, le tout avant même de déduire le nouveau bonus écologique. Cet énorme coup de pouce a permis notamment à la petite électrique aux chevrons de trouver 100 propriétaires le seul mois dernier, soit deux fois plus que le nombre d'immatriculations cumulé entre janvier et mai. Arrivent ensuite Renault et Nissan (37 % du marché) avec la Fluence et la Leaf suivies de la Blue Car et de la Mia.

Sources chiffres : Autoactu.com