Pascal Lavanchy, jeune retraité du patinage artistique (vice-champions du monde en 1994, vice-champions d'Europe en 1996, 5ème aux JO de Lillehammer en 1994, quatre fois Champions de France), s'est lancé dans la cascade, sous la direction de Rémi Julienne. Passionné de voitures dès son plus jeune âge, Pascal cherche à maîtriser, dans tous les cas de figure (parfois sur deux roues), des véhicules allant de la simple voiture au semi-remorque, et participe depuis maintenant plusieurs années à des courses sur circuit auxquelles participent des “personnalités”.

Caradisiac : À quel âge as-tu passé ton permis de conduire ?

Pascal Lavanchy : À 20 ans. Avant, je n'avais pas le temps, nous étions toujours entre entraînements et compétitions. En revanche, dès l'âge de 12 ans, je roulais dans les champs, avec mon père, au volant d'une Jeep. J'ai dû en avoir au moins trois ou quatre.

Caradisiac : As-tu eu ton permis du premier coup ?

Pascal Lavanchy : Oui, l'inspecteur a même trouvé que je roulais un peu trop Fangio pour un débutant, mais j'avais déjà huit ans d'entraînement derrière moi !

Caradisiac : Combien as-tu de points sur ton permis ?

Pascal Lavanchy : Je les ai tous. J'en ai perdu un, une fois. En sortant d'un parking, je n'avais pas eu le temps d'attacher ma ceinture que, déjà, les gendarmes m'arrêtaient et me verbalisaient. Verdict : un point en moins, mais depuis, je l'ai récupéré.

Caradisiac : Tu profites de ta notoriété quand tu te fais arrêter par les gendarmes ?

Pascal Lavanchy : Pas le moins du monde. En revanche, j'ai la chance de ne pas me faire arrêter trop souvent.

Caradisiac : Ton premier souvenir de voiture ?

Pascal Lavanchy : Les petites voitures quand j’étais enfant. Nous étions quatre frères dans la famille, ce qui fait que nous avions chacun notre lot. Nous construisions des garages dans la terre. Ma Majorette fétiche était une R8 Gordini bleue, avec les deux bandes blanches sur le côté.

Caradisiac : Te rappelles-tu de ta première voiture ?

Pascal Lavanchy : Bien sûr, c'était une Visa Super E, bleue métallisée, de mon père. Ensuite, j'ai eu une 4L rouge. Comme la peinture laissait à désirer, tous les patineurs m'ont fait un autographe dessus.

Caradisiac : Quelle voiture as-tu aujourd'hui ?

Pascal Lavanchy : Un 4X4 Hyundai, mais je crois que je vais me laisser tenter par une Audi.

Caradisiac : Quelle est la voiture de tes rêves ?

Pascal Lavanchy : La lotus Elise, le dernier modèle, ou une Cateram.

Caradisiac : Quels sont tes critères dans le choix d'une voiture ?

Pascal Lavanchy : Pour la voiture de tous les jours, il faut qu'elle soit fiable, confortable et qu’elle offre beaucoup d’espace. C'est pour cela que je suis plutôt attiré par les breaks, ou les 4X4. J'aime bien les grosses voitures avec de la place. Pour le fun, j'apprécie tout particulièrement une petite voiture agile, avec le moteur à l'arrière.

Caradisiac : Quel type de conducteur es-tu : à fond tout le temps ou prudent ?

Pascal Lavanchy : Finalement, je suis de plus en plus cool et zen sur la route, particulièrement en ville. Je trouve que ça ne sert à rien de s'énerver. En revanche, pour me défouler, je fais des courses sur circuit avec le 3Com Star Challenge, et également de la cascade.

Caradisiac : Si tu devais faire une pub TV pour une voiture, laquelle choisirais-tu ?

Pascal Lavanchy : Une petite sportive du genre lotus Elise, mais à condition que le constructeur me la donne en fin de tournage…

Caradisiac : Qu’as-tu appris des années passées auprès de Rémi Julienne ?

Pascal Lavanchy : La cascade est vraiment l’école de la précision et de la discipline.

Prenons l’exemple du demi tour au frein à main. Avec un peu d’entraînement, n’importe qui peut y arriver. Par contre, faire un demi tour au frein à main, dans une petite ruelle, avec d’autres voitures de chaque côté, et se retrouver face caméra, là, ça devient une autre histoire.

Caradisiac : Es-tu aussi à l'aise sur le sec que sur le mouillé ?

Pascal Lavanchy : Oui, j’ai cependant une petite préférence pour le mouillé, car avec ma vieille Ford Sierra et de bons pneus, je glisse de l'arrière et c'est très intéressant à contrôler.

Caradisiac : Quel est le truc le plus délirant que tu aies fait en voiture ?

Pascal Lavanchy : Lors d'une cascade, j'ai fait un saut pour atterrir sur le toit d'un semi-remorque, réalisant ainsi un bond de quinze mètres, puis, avec la compression des amortisseurs, j'ai redécollé pour faire de nouveau un bond, d'une dizaine de mètres cette fois.

Caradisiac : Ton projet le plus fou ?

Pascal Lavanchy : Conduire sur deux roues un semi-remorque, le plus longtemps possible, mais il me reste du travail encore ! Sinon, participer à de grandes aventures en voiture, comme le Dakar, le Rallye de Tunisie.

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