21h00. L'effervescence du départ s'est estompée, les équipes commencent à se préparer à une très longue nuit. Pour autant, le rythme ne faiblit pas. Les pneus tendres sont montés, et les temps au tour descendent... Retour sur un moment magique des 24h du Mans: la tombée de la nuit.
Les phares s'allument, on voit chaque catégorie adopter sa couleur pour être distinguée quand l'obscurité sera totale. Difficile effectivement dans les Hunaudières de différencier Porsche, Peugeot ou Corvette ! La réalité de la course sera pourtant difficile pour beaucoup de pilotes dont Mike Rockenfeller.
Sur piste, les relais s'allongent et les mécaniciens commencent à récupérer dans les stands sur un lit improvisé... Chez BMW, l'organisation et la propreté cliniques sont impressionnants. Mario Theissen veille au grain, et Joey Hand se concentre sur le relais qui l'attend.

Puis un cuisinier sort du motor-home pour apporter des énormes sandwiches à toute l'équipe qui peine à les dévorer malgré une faim indéniable. La fatigue se fait déjà sentir.
Mais le calme n'est qu'apparent. Chaque arrêt au stand claque comme une détonation pour toutes les équipes. Vite, il faut sortir le bon train de pneus, refaire le plein et nettoyer le pare-brise ! La réactivité de l'ensemble du stand est bluffante ! L'énorme stock de disques, capots moteur, ou de pare-chocs prouvent qu'il peut y avoir du très gros boulot pour ces mécaniciens au repos en sursis.
Chez Corvette, on discute sur l'adhérence du train arrière... A-t-on choisi les bonnes gommes ? Dans le stand de la Porsche d'IMSA, les mécaniciens tuent le temps en se chamaillant, mais toutes les 10 secondes, ils jettent un coup d'œil au classement.

Plus loin, une 458 Italia rentre au stand et repart à la vitesse de la lumière.
Sur piste, les photographes s'en donnent à cœur joie en capturant les trainées lumineuses. C'est d'ailleurs très instructif, car on peut comparer les trajectoires et les points de freinage entre chaque pilote !

Quoi qu'il en soit, il est finalement impossible de dormir totalement... Si les Corvette ont une sonorité magnifique dont ont ne peut se lasser, et si les prototypes diesel sont finalement assez silencieux, le vacarme assourdissant produit par les 458 Italia, ou les LMP essence empêche tout participant de réellement se reposer.
A 5h00 du matin, la luminosité change enfin, le chrono affiche enfin moins de 10 heures de course. Le sprint final commence.
En fait, les 24h du Mans ne sont qu'un sprint... qui dure une journée.
Photos: Guillaume Iché.
















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