Au début des années 90 la 3000 GT était le fer de lance de la marque Mitsubishi. Elle avait pour vocation de venir concurrencer les japonaises musclées (Supra, 300ZX, RX7), et les allemandes délurées (M3, 911). Pour remplir cette lourde tâche, la 3000 GT disposait d'un gros armada technologique mais aussi d'une surcharge pondérale importante.

La 3000 GT a véritablement marqué son époque. Impressionnante, racée, et terriblement suggestive, elle a une vraie gueule de Ferrari japonaise. Large et bien chaussée elle bénéficie d'un regard unique et d'un échappement qui en dit long sur ses prétentions. Il faut dire que mécaniquement elle est richement dotée avec un bloc V6 biturbo développant la puissance de 296 chevaux.

Une puissance parfaitement maîtrisée par le châssis bénéficiant de 4 roues motrices et directrices associées à une suspension pilotée. Tout cela s'accompagnant d'une gestion électronique élaborée.

Le revers de la médaille est un poids particulièrement indécent puisqu'elle frôle avec les 1800 kilos. Ses performances restent correctes avec 250 km/h en pointe et la barre du 1000 mètres départ/arrêté abattue en 26 secondes, mais l'équilibre général est logiquement affecté par cette surcharge. Le potentiel restant énorme.