Porsche 911 Turbo S cabriolet... Peut-on faire plus complet et plus polyvalent ? Dotée de performances absolument stratosphériques (un 0 à 100 expédié en 3,5 secondes, grâce au flat 6 3,8 de 530 chevaux), cette Porsche reste toutefois docile à faible allure et même très confortable si l'on utilise la boîte PDK.

Le tout évidemment, en cabriolet, sans que l'ablation du toit ne se fasse sentir, cela va sans dire. Le plus incroyable dans la saga des Porsche Turbo reste quand même la capacité du constructeur germanique à sans cesse améliorer sa mythique sportive. A chaque génération elle est plus performante, plus maniable, plus belle aussi, et plus complète.

Ah si, il y aurait bien un tout petit détail à souligner... A priori, cela se ferait un peu au détriment des sensations. Là où sur une ancienne Porsche Turbo il suffisait d'envoyer un peu la sauce en virage pour se faire une petite frayeur et sentir la sauvagerie de la mécanique, avec les générations actuelles, cela aurait tendance à s'aseptiser.

On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre me direz-vous, mais tout de même. Pour vraiment ressentir les limites de l'engin (est-ce le but, d'ailleurs ?), il faut, un peu à la manière d'une MP4-12C, la mouvoir à des allures totalement prohibées.

Aussi, si j'avais le choix, je pense que je prendrai plutôt une 996 Turbo S en cabriolet, de 450 chevaux... Mais tout est affaire de goût, et quoi qu'on en dise, on ne peut qu'être pantois devant le savoir-faire insolent germanique.