Le ministre de l'Intérieur Manuel Vals a ainsi annoncé jeudi avoir étendu l'enquête administrative visant l'agence nationale du traitement automatisé des infractions après la démission de son responsable soupçonné d'avoir fait payer ses contraventions par l'Etat. «Un rapport, adressé au ministère de l'Intérieur, par l'actuel directeur par intérim Etienne Guepratte, laisse supposer des dysfonctionnements dans la gestion de cet établissement public», selon un communiqué du ministère de l'Intérieur.


Le rapport s'interroge notamment sur les relations entretenues par l'agence et l'un de ses principaux prestataires, selon une source de l'AFP. Une opacité entre le public et le privé qui méritera toute la clarté au moment où ce schéma est porté aux nues dans le cas de l'écotaxe. Dans le cas présent, on rappellera que Jean-Jacques Debacq avait présenté le 8 octobre sa démission. Un décret, publié mi-octobre au Journal Officiel, avait officiellement mis fin à ses fonctions.