Faire le plein d'essence en Suède coûte déjà dans les 1,60 euros le litre. Un tarif dissuasif mais le pays s'est fixé comme objectif en 2009 de se constituer un parc automobile roulant sans énergie fossile à l'horizon 2030. Et pour y arriver, un institut gouvernemental local s'est dit que pour atteindre ce but, il fallait définitivement dégoûter le Suédois de passer à la pompe.
Risquera-t-on sous peu de se retrouver à sec en faisant le plein ? C'est à croire lorsque l'on découvre qu'un institut dit de la conjoncture, un organisme de recherche économique dépendant du ministère des Finances, envisage de tripler le prix des carburants qui sont déjà les plus chers au monde.
Au bilan, c'est une hausse d'environ 900 % des taxes sur le carburant serait nécessaire pour se rapprocher d'un parc automobile purement électrique d'ici à 2030. Se rapprocher seulement, car l'Institut estime qu'une fraction incompressible d'autos rouleraient toujours à l'essence ou au gazole.
"Nous voulons exposer ce qui est nécessaire pour que l'objectif du gouvernement puisse être atteint. Il s'agit de mesures drastiques qui entraîneront des coûts économiques importants et qui peuvent être difficiles à mettre en oeuvre", a déclaré au quotidien Dagens Nyheter la directrice de recherche, Eva Samakovlis. "Aucun paramètre d'analyse n'est adapté pour étudier des changements aussi importants que ceux qu'implique un parc automobile sans énergie fossile."
En somme un raisonnement par l'absurde pour envisager un objectif inatteignable.














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