Au mois d'avril dernier, près de 80 000 voitures (exactement 79 700) se vendues à Pékin, soit une augmentation de 21% par rapport à la même période de 2006. Ces chiffres, publiés par le Bureau des Statistiques de Pékin et le siège du Bureau National des Statistiques de Chine, concernent 42 000 véhicules neufs, soit une hausse de près de 15% par rapport à avril 2006 et le meilleur résultat depuis 2001.

L'offre de plus en plus importante, combinée à des prix attractifs, pousse les consommateurs à s'orienter vers des voitures neuves plutôt que des vers des véhicules de seconde main (dans le meilleur des cas) moins chers mais aussi bien souvent plus polluants. C'est donc là un point plutôt positif pour l'environnement.

Le rapport nous apprend aussi que près de 70% des foyers pékinois possèdent une voiture, conformément à un parc automobile excédant les 3 millions de véhicules, et ce, avec une avance de huit mois sur les prévisions.

Ce marché en plein essor ravit les constructeurs, à l'image de Renault et de Skoda qui ont décidé de commercialiser la Laguna et la Clio pour le premier et l'Octavia pour le second. Mais ce bond considérable des ventes pose un problème environnemental et ne fait que ternir un peu plus une situation déjà guère reluisante en termes d'embouteillages et de pollution atmosphérique.

Peut-on espérer une évolution positive ? Oui, en août 2008, en vue de l'organisation des Jeux olympiques. Une courte amélioration de la circulation et de la qualité de l'air... pour plaire aux athlètes et au Comité International Olympique (CIO). Après cela, les habitants retrouveront (si tenté que le changement soit réellement significatif) leurs bonnes vieilles habitudes.