La tentative de prise de contrôle de Volkswagen par Porsche se heurte depuis de nombreux mois à des oppositions forcenées. Il y a celle des représentants des employés au comité d'entreprise mais aussi celle du Land de Basse-Saxe qui est actionnaire à hauteur de 20.42% chez VW. Notons par contre que le patron du groupe VW est plutôt heureux de cet hypothétique mariage.
Une règlementation interne permet aux détenteurs de 20% des actions du groupe de disposer d'un pouvoir de blocage sur toutes les décisions stratégiques de la firme. Ainsi, Porsche qui détient déjà 30% de VW et qui souhaite grimper à plus de 50% restera contraint, et ce malgré sa position majoritaire, de négocier avec cet actionnaire minoritaire qui a toujours avoué son désaccord avec les ambitions de Porsche.
Porsche tente depuis des mois de faire "sauter" cette réglementation particulière offrant une minorité de blocage à son "ennemi", sans succès. La négociation étant devenue incontournable, les 2 parties se sont mises autour de la table avec encore quelques rigidités du côté de Stuttgart.
Le porte-parole du Land de Basse-Saxe a illustré la chose ainsi :
"Pour moi, Porsche agit comme un enfant têtu : si tu ne lui donnes pas tous les biscuits, il n'en veut plus aucun."
Porsche bloque les discussions et ne veut donc rien entendre. Par ailleurs Porsche a également intenté une action en justice pour enfin parvenir à faire modifier cette loi interne du droit de véto à 20% et la conformer au droit commun des Entreprises qui place le taux de la minorité de blocage à 25%.
Bref, l'histoire s'éternise...















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