Méthode interministérielle, plan pluri annuel ou créations d’assises annuelles de la sécurité routière, le gouvernement Raffarin a pris à bras le corps le drame de l’insécurité routière. Même si la forme change radicalement, et en attendant l’assimilation des propositions de ces "états-généraux de la sécurité routière", le fond n’apporte rien de nouveau. Si ce n’est l’automatisation de certains radars dont on peut craindre une nouvelle fois la mauvaise utilisation ou la présence renforcée des forces de l’ordre, le cocktail est désespérément connu des automobilistes.

De nouveau, la prévention passe au second rang derrière la répression. Bien que nécessaire, les quelques propositions visant à intégrer la sécurité routière au bagage civique de chaque citoyen ne font que saupoudrer un discours à vocation répressive. La réforme nécessaire et urgente du permis de conduire (apprentissage renforcé, puissance limitée pour les jeunes conducteurs ou difficulté accrue… ), l’amélioration de certaines infrastructures ou une plus grande souplesse des limitations de vitesse…, on pourra alors regretter que le débat ait survolé voire ignoré certains points importants.
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