Une audience décisive doit se tenir aujourd'hui devant le tribunal de commerce de Niort (Deux-Sèvres) pour examiner d'éventuelles offres de reprise de l'équipementier Heuliez, à l'agonie depuis six ans avec trois dépôts de bilan. Interrogé sur iTélé sur une éventuelle intervention de l’État, Arnaud Montebourg a déclaré : « ça fait trois fois qu'on a aidé. Nous ne sommes pas là pour mettre des ressources rares dans des entreprises qui n'ont pas d'avenir ». Le ministre souligne que de l'argent public avait « déjà » été injecté dans l'entreprise ». « Il y en a encore eu dernièrement » a-t-il indiqué.
« Si, chez Heuliez, nous arrivons à trouver des solutions avec des pourvoyeurs d'ordre, des commandes, cela sera très facile. Or, le problème aujourd'hui, c'est que nous n'arrivons pas avec cette entreprise à trouver et garantir un avenir avec des commandes », a-t-il relevé. Arnaud Montebourg a écarté l'option d'une nationalisation, qui avait été évoquée pour les hauts-fourneaux d'Arcelor Mittal de Florange (Moselle), mis à l'arrêt en avril. « Florange était une entreprise qui garantissait de la rentabilité », a fait valoir le ministre.
Le conseil régional de Poitou-Charentes a voté, le 13 septembre, en faveur de la création d'une société d'économie mixte dont le but sera de soutenir l'entreprise, déjà sauvée par la région en 2009 avec à l'époque une rentrée dans le capital à hauteur de cinq millions d'euros et plus tard une avance remboursable de 2,8 millions.
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