Oui, j'ai bien dit pris en otage...C'est exactement le sentiment que j'ai eu il y a quelques temps lors de la réception d'un avis de contravention. Avant toute chose, je tiens à préciser que cet article n'a aucunement l'intention de débattre sur l'utilité des radars automatiques ou sur les limitations de vitesses, mais plutôt de soulever un problème qui m'a paru particulièrement épineux.

Petit Flash(back)

  • 08/10/2005 - 19h00 : Passage en excès de vitesse devant un radar automatique, beau temps, luminosité très correcte
  • 14/10/2005 : réception de l'avis de contravention
  • 15/10/2005 : Demande du cliché et du procès verbal (seul l'avis de contravention est envoyé en premier lieu mais c'est le procès verbal qui a une valeur juridique). Consignation du montant de l'amende sur internet.
  • 10/12/2005 : réception de l'avis de perte d'un point
  • 10/02/2006 : réception des clichés
Radars : Sommes-nous pris en otages ?

Tout d'abord les clichés : Ils sont au nombre de deux et, à part la plaque, on ne peut absolument rien distinguer d'autre, d'ailleurs, c'est assez intéressant de voir la qualité des clichés pris par ces appareils dans des conditions idéales : comment peut-on prétendre identifier le conducteur avec de telles images ?

Vient ensuite le plus profond malaise : il s'est presque écoulé 4 mois entre ma demande des clichés et leur réception effective (je n'ai, à ce jour, pas encore reçu le procès verbal). Sachant l'exercice du droit de demande des photos n'interrompt ni les délais de paiement, ni les délais de contestation (ndlr : 45 jours), comment est-il possible de contester avec des preuves tangibles si le délai d'obtention des preuves est plus long que le délai de contestation ?

C'est exactement ici que je me sens pris en otage. Quant au syndrome de Stockholm, il faudra encore attendre un peu...