La semaine dernière, nous vous demandions votre avis sur les séquestrations de dirigeants dans les usines d'entreprises automobiles en crise, dont le plan social n'était pas accepté par les salariés et syndicaux.

Le résultat est presque comparable à celui de certaines études menées en Europe.

A 43%, vous soutenez ce type de manifestation. Pour ceux qui ont répondu oui, cette méthode est malheureusement nécessaire dans des entreprises ou le dialogue est rompu.

Certains précisent même que ces entreprises ont constamment mis la pression sur les salariés en augmentant sans cesse la productivité, sans augmenter les effectifs.

Pour les 57% restant, séquestrer qui que ce soit est illégal, et donc répréhensible. Ce genre de mesure serait trop extrême, et pourrait même ouvrir la voie à des actions plus violentes.

Comme vous le voyez, le débat divise. Quoi qu'il en soit, on attend la décision des tribunaux concernés, au sujet des cadres ayant porté plainte pour séquestration.

Cela aura un impact certain sur les futures actions menées par les syndicats et les salariés.

De l'autre côté, il faudra voir si les dirigeants modifient leurs plans sociaux en fonction de la virulence des actions subies. Là encore, des décisions risquent de peser très lourd !