Par rapport au mois de mars dernier, les ventes d'automobiles en Russie ont ainsi dévissé de 42,5%. Une donne qui plombe un peu plus l'indicateur d'un premier trimestre qui trahit une déflation de 36,3% d'une année sur l'autre. De quoi prendre un peu plus les jambes à son cou lorsque l'on est constructeur automobile tandis que les concessionnaires peuvent penser à se recycler. Mais lorsque l'on travaille pour l'Association of European Business, soit la fédération qui réunit les marques de voiture, on ne tremble pas. On affirme même que ce n'est pas pire qu'escompté.


Pour l'organisme, la ruée vers les concessions en fin d'année dernière en prévision de l'aggravation de la crise attendue a perturbé l'objectivité de la donne. Tôt ou tard, assure-t-on, la conjoncture va se stabiliser. Sur quelles valeurs et dans quel délai, la question reste en suspens. La crise ukrainienne s'enlise, la chute du rouble n'est pas enrayée alors que le cours du pétrole ne sont pas près de remonter. L'hiver russe économique s'est installé, quoi qu'on en dise.