80 personnes de moins ont trouvé la mort sur les routes françaises en avril 2012 par rapport à la même période l'année dernière, soit un total de 280. Cela représente une baisse de 22,2% même s'il faut garder en tête que le mois d'avril 2011 avait été particulièrement mauvais, puisqu'en hausse de 20% par rapport à avril 2010, ce qui avait précipité à l'époque la convocation d'un comité interministériel par le désormais ex-Premier Ministre François Fillon.
Sous la barre des 3 800 tués pour la première fois sur 12 mois glissants
Il est à noter qu'à l'époque la Sécurité Routière avait pointé du doigt le « relâchement inacceptable » du comportement des automobilistes mais a depuis revu sa copie en accusant maintenant « une météorologie d'exception : excédent thermique d'ordre cinquantenaire, déficit pluviométrique supérieur à 70% sur les 3/4 du territoire, excédent d'ensoleillement généralisé (tous facteurs générateurs de sur-trafics) ». Avril 2012 a été par contre plus proche des normales saisonnières, avec tout de même une pluviométrie importante, ce qui, ajouté à des prix des carburants toujours à la hausse, a aidé à réduire le trafic et donc l'accidentalité.
Les autres indicateurs suivent une tendance similaire, avec un recul des accidents corporels de 22,5% (4 437 contre 5 725) et des blessés de 23,2% (5 552 contre 7 229) dont hospitalisés de 23,8% (1 990 contre 2 613).
Après quatre premiers mois largement à la baisse, 2012 est donc logiquement très positif pour l'instant, avec une mortalité en recul de 16,1%. Sur 12 mois glissants, le bilan est tout aussi flatteur, avec pour la première fois un passage sous la barre des 3 800 tués, à 3 765 exactement.
Twitter : @PierreDdeG















Déposer un commentaire
Alerte de modération
Les données que vous renseignez dans ce formulaire sont traitées par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.
Les données obligatoires sont celles signalées par un astérisque dans ce formulaire.
Ces données sont utilisées à des fins de :
Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduite une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL).
Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : Politique de confidentialité
Alerte de modération