Sexe et automobile dans Crash

Crash, de Cronenberg, a reçu le prix spécial du jury du Festival de Cannes en 1996, pour “son audace et son originalité”. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce film n'a pas laissé la critique indifférente.

Un mélange de chair et d’acier

Sexe et automobile dans Crash

Ce film a été adapté – et avec quelle maîtrise ! du roman de James Graham Ballard écrit en 1973. Résumons l'histoire : après un grave accident de voiture, un homme est obnubilé par le mélange de la chair et de l'automobile, au point qu'il finit par voir, dans un crash, une forme crue de sexualité. Cela le pousse à désirer faire l'amour à ses victimes.

Pour assouvir ses pulsions, il va même jusqu'à provoquer des accidents. Cela tournera à l'obsession…

Accusé de pornographie

Sexe et automobile dans Crash

Avec Crash, Cronenberg a été accusé de pornographie. Une vive polémique a suivi la sortie du film. Le réalisateur s'est défendu en argumentant que, pour lui, la pornographie n'est qu'un genre, mais que dans Crash, c'est la fusion entre l'homme et la machine qui est en jeu ; il s'agit de dévoiler les mécanismes psychiques qui vont susciter le désir chez un homme.

Sexe et automobile dans Crash

Et ce n'est pas que le passage à l'acte qui importe dans Crash. Si l'accident est toujours en toile de fond, on ressent surtout la tension, voire l'excitation, liée à la conduite. Métal, chair, vitesse… voilà un film qui nous plonge au cœur de l'automobile et de toutes ses passions.

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