Revirement chez Titan. Après avoir refusé de confirmer son retour dans le dossier le patron américain a finalement admis avoir discuté avec Arnaud Montebourg. Mais il a conditionné le retour de son groupe au bon vouloir de la CGT. « Le ministre voulait savoir si nous serions intéressés par la sauvegarde de ces quelque 300 emplois. J'ai dit oui, une fois que vous aurez réglé les dissensions avec les syndicats », a indiqué le démonstratif Maurice Taylor. Un challenge qu'Arnaud Montebourg a décidé de relever, cherchant, selon sa propre expression, « la paix des braves. » S'ils n'ont pas encore fumé le calumet de la paix, au moins ont-ils recouvré la mémoire. Ce qui est déjà ça.
La balle est donc dans le camp de la CGT et plutôt que de se la tirer dans le pied, la centrale a, au contraire, joué collectif. Après deux heures d'entretien avec le ministre à Bercy, le responsable syndical de l'usine, Mickaël Wamen, a assuré que son syndicat voulait « s'engager à fond » en faveur de cette reprise, promettant de « tout faire » pour aller vers le succès. Avec un bémol tout de même : « On s'est battu six ans, ce n'est pas pour lever le pied et accepter n'importe quoi », a-t-il prévenu. 333 emplois, dont le maintien serait garanti pendant quatre ans, sont en jeu.















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