Les 92 employés ont appris le 10 avril 2009 que leur entreprise allait fermer tout comme un autre site liquidé en 2006. Leur revendication est simple : obtenir les mêmes indemnités de licenciement que leurs collègues il y a 4 ans, soit 21.000 euros en plus des indemnités légales. Les discussions concernant le Plan Social n'ayant pas abouti, une grève fut organisée sur le rond-point faisant face à l'usine.


Ce mouvement a mal tourné lorsque les gendarmes mobiles sont arrivés, ce qui a poussé les grévistes à se retrancher dans l'usine et eu pour conséquence logique d'énerver tout le monde. Les grévistes ont alors disposé des palettes prêtes à être enflammées autour d'une citerne de gaz ainsi qu'une bonbonne de gaz sur le toit du bâtiment, histoire d'être entendus. Ils ont reçu le soutien de l'ancien leader du mouvement des Continental ainsi que l'aide de la mairie de Crepy-en-Valois qui les a ravitaillé en nourriture.


Une table ronde est prévue aujourd'hui.