La grogne n'en finit pas de monter suite à l'annonce de la décision du gouvernement de supprimer les panneaux avertissant de la présence d'un radar fixe. Aujourd'hui, et alors que les députés de la majorité s'en mêlent, Claude Guéant semble désormais prêt au dialogue.
La suppression de la mesure annonçant le démontage des panneaux avertisseurs de radars n'est pas à l'ordre du jour, si l'on en croit François Fillon : il a en effet déclaré ce mardi aux députés UMP lui ayant écrit il y a quelques jours pour lui faire part de leur ras-le-bol qu'une concertation était possible. Pourtant, Claude Guéant a semble-t-il décidé de les caresser dans le sens du poil, allant plus loin que le Premier Ministre et en affirmant que la suppression des panneaux allait être suspendue jusqu'à ce qu'un accord soit trouvé.
Le Ministre de l'Intérieur doit en effet recevoir dès demain les députés contestataires au cours d'une réunion de crise. « Si nous partageons votre ambition quant au traitement attentif des problèmes de sécurité routière, nous regrettons l'absence totale de concertation qui a précédé ce comité interministériel. De plus, nous estimons que d'autres mesures sont plus urgentes à prendre afin d'améliorer la sécurité routière, mesures qui ne seraient d'ailleurs pas davantage populaires », expliquaient ainsi les députés signataires de la lettre dans leur courrier adressé au gouvernement.
Difficile en attendant de s'y retrouver dans la cacophonie ambiante. On retiendra pour l'instant que personne n'est d'accord et que la situation ne semble pas près de s'arranger. L'accord final, s'il est trouvé, risque fort de ne pas pouvoir satisfaire toutes les parties.
Source Challenges.














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