Grâce à ses trains roulants entièrement repensés, la nouvelle C1 progresse nettement en confort par rapport à la génération précédente. Cette puce de 3,46 m profite d’un empattement court et d’un poids réduit (840 kg) pour se faufiler dans la circulation. Seul bémol, le rayon de braquage était moins bon sur notre version d’essai (jantes 15’’) que sur l’ancienne génération. Plusieurs aides à la conduite font aussi leur apparition comme l’aide au démarrage en côte, la caméra de recul ou encore la détection de sous-gonflage des pneus.

L’offre motorisation est la même que chez Peugeot avec 2 moteurs au catalogue, tous exemptés de malus écologique: le 3 cylindres 1.0 de 68 ch, idéal en ville, et le tout nouveau 1.2 VTi 82 ch (99 g de CO2/km), plus compétent en usage mixte, qui sera prochainement renommé Puretech. Sous le capot de la légère C1, ce moteur a du coffre et offre de bonnes relances. Si bonnes qu’on ne stress plus lors des dépassements. Cette énergie est peut-être un peu moins bien canalisée qu’à bord d’une 208 par exemple, mais on lui pardonne volontiers au vu de ses prestations globales. L’agrément est au rendez-vous, la sonorité sympa à l’oreille et l’appétit mesuré. Nous avons relevé une moyenne de 5,8 l/100 km durant notre test, principalement urbain. Les plus exigeants relèveront de légères vibrations mais dans l’ensemble le 3 cylindres est bien équilibré et le voyage à bord de notre version découvrable (C1 Airscape 5p Feel) nous est apparu des plus agréable. La Fiat 500C toute désignée comme concurrente a du souci à se faire…

Au final la philosophie de la française est davantage tournée vers le confort et la polyvalence, là ou une 108 misera sur le dynamisme et l’Aygo sur un usage exclusivement urbain, avec son unique moteur.