Ce serait mentir que de dire que personne ne l'avait vu venir. Depuis plusieurs semaines les rumeurs étaient insistantes en affirmant que les dirigeants de General Motors étaient en train de reconsidérer leur position sur le sort d'Opel. Mis en vente aux heures les plus sombres de la crise, les nouveaux produits Opel semblent relancer les ventes et faire mouche auprès des clients malgré la situation incertaine dans laquelle est la marque depuis bientôt 1 an. GM trainait les pieds depuis déjà plusieurs mois, ne parvenant pas à trouver d'accord, ni avec les repreneurs potentiels, ni avec le gouvernement allemand.

Contraint politiquement de choisir Magna, le repreneur voulu par le gouvernement allemand, General Motors s'est tout de suite remis en mode lent pour engager les dernières négociations de la vente.

La décision finale de garder Opel est tombé lors du dernier comité directeur qui sur la base des dernières projections économiques a estimé que l'environnement redevenait favorable pour New GM et que l'importance de Opel/Vauxhall dans la stratégie globale du groupe était telle qu'il était préférable de garder la branche et d'engager la restructuration.

New GM va maintenant présenter aux autorités allemandes (et celles des autres pays européens concernés) son plan de restructuration en cherchant à obtenir leur soutien. Fritz Henderson dit que cette solution est celle qui garantit le futur le plus stable pour l'entreprise et le moins "douloureux" pour ses employés.

Et Henderson de préciser qu'il compte bien développer le marché russe avec son partenaire 'historique' GAZ, ce qui n'a pas forcément du faire sourire les responsables de Magna.