Le Groupe Volkswagen avait en fin de semaine dernière lancé un ultimatum a son partenaire Suzuki, lui demandant expressément de dénoncer le contrat signé récemment avec Fiat pour la fourniture de moteurs diesel. Pour cela, Suzuki disposait de « plusieurs semaines », Volkswagen réaffirmant sa volonté d'investir dans le constructeur nippon.
Par le biais de son porte-parole, Suzuki vient de préciser qu'il estimait ne pas avoir enfreint les termes du contrat le liant à VW en prolongeant avec Fiat, sous-entendant par là qu'il ne ferait rien pour l'annuler. Suzuki reproche à VW ses envies d'ingérence et son besoin de revendiquer un rôle actif dans la direction des affaires de la marque. Suzuki estime désormais « difficile de mettre en œuvre de manière concrète les partages de technologie qui présidaient jusque là » et martèle qu'il « doit pouvoir prendre des décisions de façon indépendante pour continuer de maintenir sa bonne place sur les marchés japonais et indien des voitures de petit gabarit ».
On doit pouvoir appeler ça un début de rupture. Rappelons que VW possède 19,9% de Suzuki depuis 2009.
















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