Les motorisations essence émettent moins de polluants (NOx, HC) que les motorisations diesel. Le bémol : les Essences consomment un quart de plus, ce qui fosse le bilan CO2. Les constructeurs européens cherchent des solutions pour améliorer ce résultat. Ils s'intéressent à la technologie de l'injection directe d'essence, inspirée du diesel, lancée par Mitsubishi il y a une douzaine d'années. Les BMW 530i et Mercedes 350 CGI ont sollicité cette technologie qui est l'injection directe dans la chambre de combustion de l'essence sous haute pression, ce qui entraîne une injection stratifiée, hétérogène, assez riche près de la bougie pour favoriser l'inflammation mais plus pauvre en périphérie afin de réduire la consommation. L'inconvénient de l'injection directe d'essence : cela demande une essence très pauvre en souffre. Cela émet moins de CO2 mais plus de NOx qu'un moteur essence normal, ce qui oblige à l'associer à un autre catalyseur.