Pour Toyota, les « abenomics », c'est de la dynamite. Une politique inspirée par le premier Ministre du Japon Abe qui laisse filer le Yen. Une dynamique contraire à celle de l'Euro et qui plaît aussi, et pas qu'à demi-mots, à notre Carlos Ghosn. Aux yeux du monde, les Japonais sont plus pauvres, mais leurs entreprises deviennent plus riches et se chargeront de répartir la manne. C'est le deal passé.
En attendant, Toyota vend moins et se porte bien. Le constructeur, qui exporte près de la moitié de ses véhicules produits au Japon et il n'a pas délocalisé à tout va vers la Chine comme ses compatriotes. Donc une monnaie nationale basse, c'est tout bon. La preuve, Toyota vient de relever pour la deuxième fois sa prévision de bénéfice d'exploitation pour l'année fiscale qui s'achèvera fin mars : le géant japonais s'attend désormais à un bénéfice d'exploitation record de 2.700 milliards de yens (20,1 milliards d'euros), contre 2.500 milliards précédemment.
Une tendance qui ne devrait pas faiblir selon les spécialistes. Avec des coûts maîtrisés et des Lexus à la valeur ajoutée plus grande qui se vendent mieux que des Prius moins rentables, notamment sur un marché porteur tel que les Etats-Unis, Toyota jubile. Et va continuer ainsi puisque le groupe a décidé de ne pas bâtir de nouvelle usine jusqu'en mars 2016.














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