Essai - Opel Astra break : un vrai break

Allongée de 26 centimètres par rapport à la berline, la nouvelle carrosserie inspirée du récent break Vectra pour la partie arrière s'inscrit parmi les breaks compacts les plus imposants du marché, à égalité la Fiat Stilo Multi Wagon (4,515 m) et la Volvo V50, la suédoise appartenant malgré une base proche de la future Focus au segment supérieur des familiales (M2).

Le break Astra dépasse légèrement la Renault Mégane Estate (4,50 m) et de près de dix centimètres la Peugeot 307 SW. Contrairement au break transalpin, le porte-à-faux arrière n'est pas le seul à profiter de cet allongement. L'empattement passe de 2,61 m à 2,70 m (2686 mm pour l'Estate, 61 mm de mieux que la Mégane 5 portes). La largeur, identique à la berline, est la plus importante parmi du segment (M2, celui des moyennes). Les 4 centimètres de plus en hauteur la situe à mi-chemin entre la Mégane Estate et la 307 SW, la Stilo MW culminant 70 mm au dessus. Avec un tel gabarit, on s'attend à un espace intérieur généreux. C'est effectivement le cas.

Essai - Opel Astra break : un vrai break

L'habitabilité, comparable à la Mégane Estate, se situe au dessus de la moyenne. La longueur aux jambes disponible à l'arrière a progressé de 26 mm par rapport à l'ancien break Astra. Avec la banquette coulissante disponible en option (inclut dans le Pack Flexibilité, uniquement sur la finition Enjoy), on gagne encore 3 centimètres de plus. Dans ce cas, le coffre atteint un volume d'environ 460 litres, et banquette avancée, il passe à 540 litres. Banquette en position médiane ou non coulissante, il offre 500 litres, soit une dizaine à une vingtaine de litres en moins que ses rivaux.

La banquette classique rabattable en deux parties 40/60 est proposée en série sur toutes les versions.

Contrairement à la berline, l'assise se replie également afin de proposer une aire de chargement plane. Le dossier de banquette repliable en trois parties 40/20/60 est proposé comme sur la berline (240 € ou compris dans le Pack Famille à 690 €). Il exclut la possibilité de la banquette coulissante. A vrai dire, on s'y perd un peu entre les nombreuses possibilités d'options et leur incompatibilité entre elles. Banquette repliée et en chargeant jusqu'au pavillon, le volume atteint 1 595 litres avec le kit anti-crevaison ( et une quarantaine de moins avec la roue de secours temporaire livrée de série.

Dans ce cas, c'est un peu mieux que la Stilo MW ou que l'ancien break Astra qui atteignait 1 500 litres. Une roue de secours normale en tôle est disponible, contre supplément de 50 €, sauf en 18 pouces.

Parmi les détails pratiques, on peste contre les appuis-tête qu'on doit retirer pour procéder au rabattement de la banquette, contrairement à ceux de type virgule qui s'intègrent aux dossiers chez les constructeurs français.

Essai - Opel Astra break : un vrai break

Bon point en revanche en configuration 5 places pour le pratique cache- bagages qu'il suffit d'effleurer du coude (bras chargés par exemple) pour qu'il s'éclipse. On apprécie encore la forme du hayon bien échancré ou le seuil d'accès bas à 59 cm du sol. Les rails longitudinaux sur les côtés du coffre du système de rangement FlexOrganiser inauguré sur le break Vectra repris ici permettent de compartimenter le coffre à l'aide de filets (Pack Organiser à 135 € comprenant 4 crochets d'arrimage, filet latéral, vertical, de sol et prise 12 volts).

A noter également la possibilité de rabattre le siège avant pour case un objet de 2,70 m de long (option de100 € avec tablettes aviation au dos des sièges AV, ou incluse dans le Pack Famille et dans Pack Flexibilité, indisponible avec sièges cuir et sièges Sport).