Par rapport à la berline, les valeurs aérodynamiques stables (Cx de 0,31/0,32 et une surface frontale de 2,08 m) laissent la vitesse maximale ou la consommation sur autoroute inchangées. La prise de poids de 50 kg, même si elle est modérée dans l'absolu, suffit à perdre quelques dixièmes en accélérations et en reprises malgré les étagements de boîte paraît-il modifiés (et rapports de pont inchangés).

Essai - Opel Astra break : un vrai break

Tous les moteurs de la berline sont repris, sauf la variante 170 ch du 2.0T, le break n'a droit qu'au 200 chevaux fort de 262 Nm. Alerte, ce moteur reste creux à très bas régime, et les 6 rapports restent un peu trop longs pour exploiter pleinement son potentiel. La vitesse maxi passe de 217 à 230 km/h et on gagne une demi seconde sur le 0 à 100 km/h par rapport au 170 ch de la berline.

Un demi litre de plus en moyenne pour la consommation, autrement dit pas grand-chose pour ce break avionnesque, mais dispendieux puisqu'il faut compter 13 litres en moyenne et jusqu'à 18 litres si le conducteur-pilote à vraiment la rage.

Parmi les moteurs à essence qui sont tous des 4 cylindres Ecotec, 16 soupapes et répondant aux futures normes Euro IV, on trouve en base le 1.4 Twinport 90 ch et 125 Nm, sobre mais trop juste en charge. Nous lui préférons le 1.6 litres. Il dispose de la même technologie Twinport (circuit d'admission à deux conduits, fort taux d'EGR à faible charge avec des gaz d'échappement qui composent jusqu'à 25 134514880u mélange à l'admission) qui réduit la consommation mixte de 0,8 l aux 100 kilomètres par rapport à un moteur de conception classique. Ici, elle atteint environ 9 l/100 km en moyenne.

D'un fonctionnement linéaire, doté d'une bonne volonté à tous les régimes, le 1.6 Twinport avec 105 ch et 150 Nm permet au break Astra de franchir le 0 à 100 km/h en 12,7 secondes (12,3 sur la berline) et de filer à 185 km/h. Cette motorisation est disponible avec une boîte à 5 rapports classique ou sa variante robotisée Easytronic.

Parmi les plus réussis du genre, avec un rapidité dans le changement de rapports correcte, en mode automatique ou bien manuel grâce à la commande séquentielle " Active Select ". malgré un mode sport un peu trop virulent. Le doux mais nettement plus vorace 1.8 125 ch ne sort pas du rang dans cette catégorie de puissance. Il est disponible avec une boîte mécanique à 5 rapports ou avec une boîte automatique à 4 rapports dont les prestations souffrent de la comparaison avec la Proactive (Renault)/ Autoactive (PSA) des françaises de milieu de gamme.