D'ici cinq ans, devrait être commercialisé un spray ou un revêtement sérigraphié permettant de transformer une plaque d'acier en panneau solaire.

C'est que tente de mettre au point l'entreprise métallurgique Corus Colors avec le concours des universités de Bath, Bangor, Swansea et de l' Imperial College London.

Leur projet s'étalant sur trois ans, cofinancé par le ministère du commerce et de l'industrie, a pour but de créer un revêtement à cellules solaires nanocristallines à colorant, utilisable sur les toits des entrepôts et supermarchés.

Ces cellules solaires semi-conductrices à colorant (DSSCs pour Dye-Sensitised Semi-conductor Cells), dont la structure est à base de titane, sont capables de transformer la lumière en électricité. Elles ont également l'avantage d'avoir un bon rendement, sur une plage d'intensité lumineuse variable, à l'inverse des cellules solaires en silicium d'un coup relativement plus élevé.

Une plaque d'acier caméléon ?

Reste cependant, de nombreux obstacles à la mise en place d'un tel produit. Son procédé de fabrication reste complexe, sa stabilité dans le temps également.

C'est pourquoi, des tests vont se poursuivre. Notamment, l'enduction directe sur des rouleaux d'acier avec ce produit grâce aux procédés déjà utilisés par Corus Colors pour les revêtements de bâtiments afin de vérifier sa bonne tenue dans le temps.