La nouvelle Mazda 6 a été lancée en Europe récemment sous la forme d’une berline 4 portes. Cette « Sedan » avec malle arrière n’aura d’ailleurs pas été retenue pour le marché français. Etonnant, alors que le tricorps semble être désormais préféré dans le segment des berlines. Même Citroën s’y met… Le staff de Mazda Europe a jugé que le hayon ou « Hatchback » correspondait d’avantage aux besoins de la clientèle française.

L’arrivée de la déclinaison break vient compléter la gamme Mazda 6, car à l’heure du bonus/malus écologique il y a malheureusement peu d’espoirs de voir apparaître une méchante version MPS.

La nouvelle Mazda 6 SW reprend les standards de beauté à « l’allemande » (décidément c’est à la mode) arborés par la berline. Comme très souvent seule la partie arrière évolue au profit du chargement. Les optiques en amandes ont été préservées, le hayon incurvé et le seuil de chargement abaissé au maximum.

Les cotes du break progressent de 3 petits centimètres en longueur par rapport à la berline. Un léger accroissement qui profite plus au volume qu’aux places arrière, déjà généreuses.

Essai - Mazda 6 break : arigato karakuri

LA grande innovation se nomme Karakuri, car chez Mazda on aime baptiser ses trouvailles. Karakuri n’est pas un Sushi saumon ni un Maki avocat. C’est un système mécanique de rabattage des sièges qui permet d’obtenir un plancher plat en un tournemain. Simpliste, certes mais il fallait y penser. Il suffit pour cela de tirer les deux poignées en places sur les côtés du coffre et par le simple principe de gravité les sièges se replient. Très ingénieux.

Le volume passe alors de 477 litres à 1751 litres. Soit bien supérieur aux françaises : Laguna 3 Estate (1593 l), C5 Tourer (1490 l) et quasiment égale à sa proche cousine la Ford Mondeo SW (542 l à 1 733 l).

On apprécie aussi le système de plage arrière qui reste associée au hayon. Dégageant ainsi un accès optimal au coffre.