Hier soir, les délégués des pays industrialisés, rassemblés à Vienne afin de préparer l'après-protocole de Kyoto, se sont trouvés dans une impasse : ils n'ont pas pu s'entendre sur les objectifs à fixer dans le cadre de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. 158 pays représentés doivent débattre et se mettre d'accord sur une baisse comprise entre 25% et 40% d'ici 2020 des émissions enregistrées en 1990. La Russie, le Japon, le Canada, la Nouvelle-Zélande et la Suisse considèrent que ces objectifs seraient trop contraignants s'ils étaient appliqués dès 2012. L'Union européenne est aussi favorable à ce qu'aucun objectif chiffré ne vienne gêner les discussions à venir entre gouvernement mais espère parvenir à un accord fixant une fourchette.
Les défenseurs de l'environnement mettent en avant que les nations industrialisées doivent assumer le leadership de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre pour éviter une hausse du nombre de catastrophes naturelles. Stephanie Tunmore, de Greenpeace, a affirmé : "La seule chance pour le monde d'éviter les excès dus au changement climatique, c'est que les pays industrialisés s'entendent pour réduire leurs émissions d'au moins 25% à 40% d'ici à 2020." Le protocole de Kyoto associe 35 pays qui se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d'au moins 5% en dessous de leur niveau de 1990. La question majeure : les Etats-Unis et la Chine vont-il enfin s'impliquer à l'avenir ?
Source : Reuters Photo : agirici.free.fr
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