Aujourd'hui commence le procès contre Peter Harz (65 ans) à Brunswick, l'ancien directeur des ressources humaines de Volkswagen. Les journaux allemands estiment que la décision du jugement sera annoncée prochainement car ce dernier a accepté d'apporter des précisions sur les privilèges accordés à certains membres du conseil de surveillance. Ce procès relance le débat sur les dérives du fameux système de cogestion à l'allemande. Le parquet de Brunswick accuse l'inventeur de la semaine de quatre jours d'abus de confiance dans 44 cas et d'avoir soudoyé dans 23 cas certains représentants du personnel du constructeur allemand pour acheter la paix sociale. Peter Harz aurait versé à l'ancien président du comité central d'entreprise et vice-président du conseil de surveillance, Klaus Volkert, environ 2 millions d'euros de primes diverses en dix ans et près de 300 000 euros à sa maîtresse brésilienne. D'après un rapport réalisé par la société KPMG, le préjudice porté à Volkswagen s'élèverait à 5 millions d'euros. "L'affaire Volkswagen" a éclaté en juin 2005, après que le groupe ait découvert les malversations et escroqueries organisées par Klaus-Joachim Gebauer, chargé par Peter Harz des relations avec les membre du comité d'entreprise, et l'ex-chef du personnel de Skoda, Helmuth Schuster. Peter Harz est accusé de fait d'avoir fait payer par Volkswagen des dépenses privées avec diverses prostituées. Des avantages dont il aurait aussi fait bénéficier d'autres membres des syndicats. Selon les journaux allemands, Peter Harz pourrait être condamné à deux ans de prison avec sursis et à payer une forte amende. La loi allemande prévoit jusqu'à cinq ans de prison pour abus de confiance.













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