Votre navigateur ne supporte pas le code JavaScript.
Logo Caradisiac    

Publi info

La justice s’attaque désormais à BMW, Toyota et Volkswagen dans l’affaire Takata

Dans Guide fiabilité / Actu occasion

Julien Bertaux

Stellantis n’est plus le seul à être visé puisque trois nouvelles marques font l’objet d’une enquête de juges français dans le scandale Takata. En cause, leur manque de réactivité.

La justice s’attaque désormais à BMW, Toyota et Volkswagen dans l’affaire Takata
Désormais, BMW, Toyota et Volkswagen sont aussi dans le collimateur de la justice française.

Vendredi 14 novembre dernier, le Jirs (Juridiction interrégionale spécialisée) a confirmé que trois nouveaux constructeurs (BMW, Toyota et Volkswagen) font l’objet d’une nouvelle enquête, comme le groupe Stellantis.

Leur manque de réactivité dans le remplacement des airbags défaillants Takata n’est clairement pas du goût des juges. Début novembre, les chiffres officiels communiqués par le ministère des Transports auprès de Caradisiac indiquaient que sur un total de 2,4 millions de véhicules concernés, seulement 600 000 ont été traités. Il reste donc encore 1,8 million d’airbags à remplacer !

Malgré ces chiffres, Me Charles-Henri Coppet (qui représente 14 victimes et 11 familles de victimes décédées) qualifiait ces donnes de « trop optimistes » et ajoutait que « 600 000 voitures traitées entre juillet et octobre, avec des ateliers fermés au mois d’août, je n’y crois pas ».

Dans l’enquête regroupant désormais d’autres constructeurs, il ajoute que « les constructeurs ont fait les autruches pendant dix ans : ils connaissaient le problème Takata, savaient qu’ils avaient équipé leurs véhicules de ces airbags et ne les avaient pas rappelés […] l’administration a été dépendante pendant dix ans des informations données par les marques qui leur ont mis des œillères. »

Même si les constructeurs assurent remplacer au plus vite les airbags, Me Coppet émet des doutes en estimant que « l’administration devrait exercer un contrôle bien plus acéré ».

De son côté, Me Lèguevaques (qui a rassemblé 3 000 automobilistes pour lancer une action collective contre Stellantis) a évoqué auprès de l’AFP « un dossier immense qui commence, certainement pour la juridiction parisienne le dossier du siècle », avec potentiellement « 2,5 millions de victimes » et évalue les délais d’indemnisation à « cinq ans minimum ».

Des automobilistes peu inquiets

Stellantis a fait savoir auprès de l’AFP que « 87,3 % des 614 900 C3 et DS3 en circulation en France ont déjà vu leurs airbags changés », grâce à une « exceptionnelle mobilisation » de son réseau. Toyota, Volkswagen et BMW n’avaient toujours pas réagi vendredi après-midi.

Si la mobilisation des constructions doit être exemplaire, la réaction des automobilistes a de quoi étonner. Selon un rapport publié fin juillet par l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD), moins de 23 % des conducteurs, ayant été informés lors du contrôle technique de la dangerosité de leur airbag ont effectué la réparation dans les 45 jours.

Commentaires ()

Déposer un commentaire

SPONSORISE

Actualité

Toute l'actualité

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, donnée obligatoire, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Cette donnée est également utilisée à des fins de mesure et étude de l'audience du site, évaluer son utilisation et améliorer ses services ; lutte anti-fraude ; et gestion de vos demandes d'exercice de vos droits.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL).

Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données.

Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : Politique de confidentialité