Even Wiger, l'homme qui préside aux destinées du premier rallye de Norvège inscrit au calendrier du WRC ne tient plus en place. Il faut dire qu'il a réussi un coup de maître : il a convaincu ni plus ni moins son Premier Ministre de donner le départ de l'épreuve. Un événement dans le pays des frères Solberg.
Par les temps qui courent, bercés d'a priori, cette implication au plus haut niveau d'un gouvernement dans un événement de sport mécanique national n'est effectivement pas anodine. Et c'est le genre d'initiative qu'adore la FIA pour donner les gages de pérennité à un rendez vous international.
Du coup Even Wiger s'attend, grâce au geste du chef du gouvernement Jens Stoltenberg, à un succès populaire conséquent, avec des milliers de personnes au bord des routes et des millions derrière leur téléviseur. Attention, néanmoins, à ne pas en être victime, les spéciales s'annulant en moins de temps qu'il ne faut pour évacuer les plus fanatiques de la mauvaise trajectoire.
Reste un geste que l'on aimerait voir plus souvent, ailleurs.
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