
PSA annonce des ventes mondiales en hausse de 15 %, à 3,63 millions de véhicules. Mais ce bilan intègre Opel. Sans l'allemand, la hausse n'est que de 2,5 %. Si Peugeot cartonne grâce à ses SUV, Citroën recule fortement, plombé par la Chine.
PSA annonce des ventes mondiales en hausse de 15 %, à 3,63 millions de véhicules. Mais ce bilan intègre Opel. Sans l'allemand, la hausse n'est que de 2,5 %. Si Peugeot cartonne grâce à ses SUV, Citroën recule fortement, plombé par la Chine.
C’est une mesure de la nouvelle loi travail qui a été mise en exergue, et pourtant, son principe date de dix ans déjà. C’est en effet depuis l’ère Sarkozy que l’on entend parler de rupture conventionnelle et 2,5 millions de personnes l'auraient déjà utilisée. Il s’agit d’une procédure qui permet à l'employeur et au salarié en CDI de se séparer "à l’amiable". À présent identifié comme rupture conventionnelle collective, le dispositif va notamment être mis en branle au sein du groupe automobile PSA. Ce qui n’a pas manqué de susciter des commentaires au sein d’une entreprise en bonne santé. Aujourd’hui, des députés de LREM écrivent à Carlos Tavarès, PDG du groupe automobile sur le sujet. Mais pas pour renier ce qu’ils ont voté…
Cette année, un demi-million de voitures devrait sortir des chaînes d'assemblage de Sochaux, un niveau inédit depuis les années 1970 !
L’année 2018 est lancée et c’est donc l’occasion de boucler la précédente pour solde de tout compte. Pour ce qui est du marché français de l’automobile, les chiffres présentent un paysage deux millions de voitures neuves par an, ce qui revient au niveau qui était celui d’avant la crise de 2009 (2,05 millions d'unités en 2008). Le marché tricolore a donc retrouvé son niveau naturel il devrait connaître une nouvelle année de croissance, mais à un rythme moins rapide.
Les choses bougent au sein du groupe automobile français PSA. Si, en France, l’actualité de l’enseigne représentée par Carlos Tavares se concentre sur l’actualité sociale, ailleurs, on insiste sur l’internationalisation des activités de l’entreprise. Une démarche qui est l’un des objectifs principaux du couple Peugeot-Citroën qui commence à faire une place au troisième larron acquis: Opel. Une nouvelle qui concerne le Maroc.
La situation spécifique de PSA en Iran, un marché très porteur pour le groupe français, fait que le Top 3 des ventes mondiales de Peugeot-Citroën-DS dans le monde est assez inédit, surtout avec la présence d'une certaine Peugeot 405 en troisième position.
Dix mois après le deal entre Carlos Tavarès et Mary Barra scellant l’accord de vente d’Opel par PSA pour 1,3 milliard d’euros, PSA fait volte-face et réclame un rabais de près de la moitié de la somme. Le prétexte : un vide sidéral au programme en matière de baisse de C02 de la gamme de l’allemand. Une lacune pourtant connue. En cause surtout : un blocage de la fabrication de l’Opel Ampera-e qui pourrait être un bon motif pour obtenir une ristourne.
Selon Reuters, PSA aurait trouvé un premier accord avec le fabricant japonais de boîtes de vitesses Aisin pour produire ses boîtes automatiques en France, sous licence. Un premier pas vers une possible production 100 % française, si Ainsi acceptait le partenariat sur le sol français.
Le groupe automobile français PSA avec à sa tête un Carlos Tavares qui l’a sorti de l’ornière veut s’affirmer comme un constructeur mondial. Il a intégré au sein de sa famille une marque Opel qui l’ancre encore un peu plus sur un continent européen dont il doit pourtant se détacher pour être en phase avec son ambition planétaire. Celle-ci, pour se matérialiser, devra passer par un retour sur un marché américain quitté en 1991. Ce retour est en cours, sous une forme originale qui dévoile une stratégie en phase avec la nouvelle donne dans l’usage automobile.
Les deux grands groupes français viennent de présenter leurs résultats financiers pour le 3e trimestre 2017. Ils sont bons. Coté ventes, Renault s'en sort mieux que PSA, qui limite la casse avec l'intégration d'Opel.
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