
Malgré une année toujours marquée par des pénuries de composants entraînant des retards dans les chaînes de production, les usines françaises de Stellantis et Renault s’attendent à une reprise de septembre plus apaisée.
Malgré une année toujours marquée par des pénuries de composants entraînant des retards dans les chaînes de production, les usines françaises de Stellantis et Renault s’attendent à une reprise de septembre plus apaisée.
L’heure est à l’optimisme du côté de l’usine Renault de Sandouville. La firme vient d’annoncer le recrutement de 400 à 450 employés, dont 100 salariés en CDD (contrat de travail à durée déterminée) et 105 en CDI (contrat à durée indéterminée). Renault compte ainsi augmenter les cadences de production dès le mois d’octobre prochain.
Certes, les ventes de la marque sont en baisse de 12 % au premier semestre de cette année par rapport à l'an passé. Pourtant, les hommes du losange ont le sourire, car la stratégie mise en place semble porter ses fruits. Décryptage d'une politique ciblant les particuliers plutôt que les entreprises, et les modèles à forte marge plutôt que le volume.
Renault a décidé d’augmenter la cadence de production de ses véhicules électriques. Pour cela, la marque au losange compte sur son usine de Cléon, près de Rouen. L’ouverture d’une ligne de production de moteurs ePT-160 KW pour équiper la Mégane E-Tech, et d’une autre pour la future R5, met un vrai coup d’accélérateur à l’électrification de la marque.
Les ventes de voitures sont à la baisse depuis plus d'un an. Au mois de juin, elle a atteint 14,24 % par rapport à la même période l'an passé et rien n'indique une amélioration de la situation à court terme. 2022 annus horribilis de l'automobile.
À l'occasion d'un colloque qui, chaque année, réunit d'éminents spécialistes dans les amphithéâtres de l'université parisienne, le quadruple champion du monde a livré ses réflexions devant un parterre d'étudiants et de fans. Souvenirs de piste, évolutions de la Formule 1, bascule de l'industrie vers le tout électrique : nous nous sommes glissés sur les bancs de l'amphi pour vous livrer quelques morceaux choisis.
L'ex-groupe PSA, devenu Stellantis, a été 6 fois le premier déposant de brevets en France sur les 10 dernières années. Mais en 2021, le groupe automobile s'est fait doubler sans clignotant par Safran, le motoriste aéronautique. Toutefois, cela s'est joué à 2 petits brevets seulement...
En séparant ses activités électriques et thermiques, Renault veut favoriser les partenariats dans chaque domaine. Et côté thermique, il y aura déjà des candidats.
Une voiture, ça représente souvent des milliards d’euros d’investissements. Mais il suffit parfois d’un lancement loupé pour en compromettre au moins le début de la carrière commerciale…
Alors que la transition vers l'électrique en 2035 est en passe d'être validée, les constructeurs doivent faire face à une autre embûche, la norme Euro 7, qui doit être votée d'ici peu. Au programme : la réduction de moitié des normes de pollution et le risque de ne plus pouvoir homologuer que des moteurs hybrides rechargeables dès 2025 ou 2028. Des modèles dont les tarifs peuvent être trop élevés pour le commun des mortels.
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