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Autoroutes : le péage sans barrière fera-t-il augmenter les prix ?

Dans Economie / Politique / Budget

Florent Ferrière

L'État veut accélérer la mise en place de péages en circulation libre. Mais les portiques équipés de caméras demandent de gros investissements aux sociétés d'autoroutes. Celles-ci veulent donc des contreparties.

Autoroutes : le péage sans barrière fera-t-il augmenter les prix ?

Les sociétés d'autoroutes ne cessent d'innover pour nous faire gagner du temps au moment de payer… Après le badge télépéage, puis la voie 30 km/h, place au simple portique au-dessus de la chaussée. On appelle cela le free flow, autrement dit la circulation libre : il faut à peine ralentir.

En France, le système commence tout juste à être testé, par exemple sur l'autoroute A4. A Boulay, la barrière de péage traditionnelle a été supprimée, il y a à la place un portique bardé de capteurs et caméras qui lisent les plaques d'immatriculation. Soit l'automobiliste a un badge et est prélevé sur son compte comme cela se fait déjà, soit il reçoit chez lui une facture à régler.

L'État souhaite développer le péage free flow, qui a l'avantage de réduire les bouchons en gommant une zone de forts ralentissements. Le Figaro indique qu'une bonne partie de l'A13 entre Paris et la Normandie pourrait fonctionner avec ce système d'ici trois ans. Mais pour qu'un tel dispositif soit appliqué à une autoroute entière, il faut adapter le cadre juridique. Cela se fera avec la loi mobilités.

Une question se pose : comment financer les travaux ? Le péage free flow demande de coûteux investissements pour détruire l'ancienne barrière, refaire la chaussée, installer le portique avec ses caméras, mettre en place un nouveau système informatique… Pierre Coppey, président de Vinci Autoroute, a indiqué lors d'une audition à la commission d'aménagement du territoire du Sénat que la facture pourrait être de plus d'un milliard d'euros… Mais dans les contrats actuels, ces travaux ne sont pas prévus.

Une nouvelle négociation va donc s'engager entre les sociétés concessionnaires et l'État. Les premières veulent une compensation. Généralement, cela passe par une augmentation de la durée des concessions ou par une hausse des péages. Les discussions s'annoncent compliquées. Augmenter un peu plus les tarifs semble impensable après la crise des gilets jaunes. Et, quand il a demandé aux concessionnaires de faire un effort en début d'année, le gouvernement avait écarté d'emblée l'idée d'allonger encore la durée des contrats. Les deux parties espèrent trouver un accord avant la fin de l'année.

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