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Blocage des dépôts et raffineries : de courte durée mais sur toute la France

Dans Economie / Politique / Social

Audric Doche

Comme prévu, la FNSEA (fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles) ainsi que les Jeunes Agriculteurs vont bloquer les raffineries et dépôts de France. L'opération débutera le 10 juin, au soir, et tiendra jusqu'au 13 juin. Nul besoin d'aller faire la queue en station-service, la pénurie paraît peu probable.

Blocage des dépôts et raffineries : de courte durée mais sur toute la France

La FNSEA et les Jeunes Agriculteurs vont bien le faire. Dès dimanche soir, ils bloqueront 13 dépôts et raffineries stratégiques en France : Donges (Loire-Atlantique), Gonfreville-l'Orcher (Seine-Maritime), Dunkerque (Nord), Coignières (Yvelines), Gennevilliers (Hauts-de-Seine), Grandpuits (Seine-et-Marne), Vatry (Marne), Strasbourg, Cournon (Puy-de-Dôme), Lyon et Feyzin (Rhône), La Mède (Bouches-du-Rhône) et Toulouse.

Les protestations se sont intensifiées depuis que Total a prévu d'importer de l'huile de palme (d'Indonésie et de Malaisie) pour s'en servir de carburant, en la raffinant notamment sur le site de La Mède, où la raffinerie a été convertie pour cette huile qui fait débat pour la déforestation qu'elle entraîne dans certains pays.

"En visant les raffineries, c'est le gouvernement que nous visons : lieux stratégiques pour l'État, elles symbolisent les distorsions de concurrence dont nous sommes victimes. La région parisienne ne sera pas épargnée. Paris sans carburant sera le symbole de la vision macroniste d'une agriculture sans paysans", a commenté la FNSEA.

La concurrence internationale déloyale est dénoncée par la FNSEA, alors que "la filière oléoprotéagineuse française a la capacité de répondre aux besoins des groupes pétroliers", selon le secrétaire général de la FNSEA. 

Total ne s'est toutefois pas gêné de rappeler que le groupe Avril (acteur industriel et financier des filières françaises des huiles et protéines végétales (marques Lesieur, Puget, Matines, Sanders...)) importait quelque 200 000 tonnes d'huile de palme par an d'Asie pour faire du biocarburant. Avril étant un proche de la FNSEA...

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En clair, tout le monde se rejette la balle, et chez Avril, on explique que c'est un peu la faute de Total si ces 200 000 tonnes sont importées : "on plaide pour une interdiction de l'importation de l'huile de palme, mais nos clients distributeurs comme Total seraient-ils prêts à payer plus cher un biodiesel à base de colza français seulement ?". La question qu'il faut surtout se poser, c'est de savoir si le client final (l'automobiliste) sera, lui, prêt à payer plus cher pour du carburant 100 % français.

Via AFP et Le Figaro

 

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